Pendant sept jours, la réserve de biosphère située en Uruguay a éveillé l’engagement en faveur de l’environnement de toute la communauté, par le biais d’ateliers et d’actions artistiques sur le territoire, dans le cadre de la campagne Trash Hack promue par l’UNESCO dans le monde entier.
La Paloma, l’une des villes les plus belles et les plus singulières d’Uruguay, a célébré la semaine du recyclage dans la réserve de biosphère de Bañados del Este du 31 mai au 6 juin 2021, en collaboration avec l’UNESCO, avec un marathon d’activités artistiques et écologiques, visant à sensibiliser et à mobiliser la communauté locale, qui a fait preuve d’un profond engagement. La Journée mondiale de l’environnement a également été célébrée en même temps.
Cette expérience a été la première expression dans le pays de la campagne mondiale Trash Hack, une initiative promue par l’UNESCO avec le soutien du gouvernement du Japon, pour réduire les déchets au niveau mondial. En Uruguay, son organisation a été possible grâce à l’articulation du réseau de jeunes IberoMAB d’Uruguay avec la municipalité de La Paloma, les entreprises Abono de Mar, Ancestral Bioconstrucción, RBA Ambiental, le collectif Contra La Pared, l’association civile Repapel, le programme éducatif Tras las Huellas del Venado et le centre de recyclage des déchets de La Paloma, où se trouvait historiquement la principale décharge de La Paloma, dans la réserve de la biosphère Bañados del Este.
Au cours des différentes journées, plus de sept ateliers, conférences et réunions ont été organisés avec la participation de plus de 100 personnes, dont des enfants et des jeunes de l’école n° 7 de Rocha et du lycée de La Paloma. Ils ont abordé des thèmes artistiques, le recyclage, l’écologie et la sensibilisation. Des technologies, des outils et des produits qui favorisent le développement de l’économie circulaire dans la municipalité ont été présentés, encourageant l’engagement de toute la communauté sur ces problèmatiques.
L’une des actions principales et les plus émouvantes a été l’exécution d’une peinture murale dans un lieu emblématique pour cette communauté. Le collectif @Contralapared était chargé du projet, avec la participation et la planification de l’équipe de La Paloma Limpia et du groupe de gestion des plages de la municipalité. Les idées sur quoi peindre ont été discutées collectivement au cours des jours précédents, jusqu’à ce qu’il soit convenu que le concept d’équilibre et de dualité seraient les deux principaux thèmes à illustrer les jours suivants.
Guillermo Fernández et le collectif Contra la Pared ont donné forme à l’idée qu’ils ont dessinée sur ce grand mur : les déchets sous la mer qui, en divisant la paroi verticale du bâtiment du centre de recyclage, montrent, d’une part, le monde dans lequel nous ne voulons pas vivre et, d’autre part, celui que nous voulons laisser aux générations futures. Un village côtier conscient, vivant en harmonie avec son environnement marin.
Lidia Brito, directrice régionale du Bureau de l’UNESCO pour les sciences pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a souligné la valeur de l’engagement des jeunes et des voisins dans la transformation de ce lieu. Elle a souligné l’importance de l’art et le rôle qu’il peut jouer aux côtés de l’éducation au développement durable dans la transformation de la société.
En outre, la représentante de l’UNESCO a souligné le potentiel de la municipalité de La Paloma et du département de Rocha pour le développement de villes créatives qui renforcent l’articulation entre l’art, l’environnement et la société.
Pour sa part, le ministre de l’Environnement de l’Uruguay, Adrián Peña, a participé à la réunion à travers une vidéo où il a souligné le travail de l’UNESCO et des jeunes d’IberoMab pour visualiser l’importance de l’économie circulaire. « Les transformations sont réalisées si nous changeons. Cette journée, avant tout, doit être une journée de réflexion », a conclu le ministre.
Le résultat de la semaine a été riche en expériences et en moments partagés, mais a également permis la création d’un réseau public-privé, actif dans la création d’idées transformatrices. L’expérience s’est terminée le 6 juin, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, avec l’inauguration de la fresque murale avec un tour de table où chaque membre de La Paloma Limpia et du collectif Contra La Pared, a raconté comment il contribue depuis son lieu à la campagne Trash Hack promue par l’UNESCO à Bañados del Este, générant une histoire intégrée et créative.
Ainsi, il a clôturé cette semaine en Uruguay, où, grâce à la campagne Trash Hack, La Paloma est plus propre et, surtout, plus belle ! Grâce à cette action, le réseau de jeunes IberoMAB en Uruguay recycle, peint et grandit.